Nous vous avons déjà conseillé sur ce blog d’opter pour des meubles en bois dans le cadre de votre déco de salle de bain. Voyons à présent comment couper ce bois pour monter vos meubles !

L’opération de traçage consiste à matérialiser sur la pièce de bois les traits de sciage à effectuer. Elle doit être précédée d’une prise de mesure précise. La matérialisation exacte de la coupe et une identification claire des pièces sont indispensables.

Si vous posez des étagères, si vous encastrez une penderie, prenez toujours les mesures en haut et en bas : les murs ne sont pas toujours horizontaux. Sur un chantier, il est souvent plus pratique d’utiliser un mètre à ruban.

Pour les petits travaux, la règle plate métallique, plus commode car peu encombrante, permet de réaliser des mesures très précises, car elle porte des graduations en demi-millimètres. Pour assembler une pièce à une autre, rapprochez les deux pièces et faites les repères directement : cela évite les erreurs dues à de mauvaises mesures.

Report des mesures

Utilisez un crayon plat de menuisier ; la mine doit être finement taillée, en lame (un gros trait donne de l’imprécision au sciage). Commencez toujours par reporter les mesures sur les chants, puis sur le parement et le contre-parement.

Les points de repère doivent être matérialisés par une croix ou un V, et non par un simple point, peu visible et imprécis. Il faut toujours tenir compte de l’épaisseur du trait de scie qui peut atteindre plus d’un millimètre. Afin de ne pas commettre d’erreur, sciez toujours à l’extérieur du trait (du côté de la chute).

Si nécessaire, vous pourrez par la suite ajuster la pièce à l’aide d’une râpe ou avec un abrasif. Le traçage comprend le hachurage des parties à enlever (chutes). Cette précaution peut paraître superflue pour une simple découpe en bout. Habituez-vous cependant à la respecter systématiquement pour des opérations plus complexes, les erreurs de coupe étant irréparables.

Afin de ne pas confondre les traits de coupe avec les autres tracés, marquez-les d’une croix rouge (avec un crayon de couleur ou une craie industrielle). Certaines scies circulaires permettent d’éviter toutes les erreurs de coupe grâce à des fonctionnalités très sophistiquées.

Le mètre ruban est l’outil le plus utilisé pour prendre les mesures et les reporter, dès lors qu’une précision parfaite n’est pas requise.  Quand une grande précision est nécessaire, il faut utiliser un réglet métallique et un crayon finement taillé. Une barre dont le chant a été parfaitement raboté peut servir de règle pour tracer des droites sur une autre pièce.

Servez-vous également de la couleur rouge pour hachurer les chutes. Pour les traçages de précision (pour les assemblages, par exemple), il vaut mieux utiliser une pointe à tracer (plutôt qu’un crayon). Il s’agit d’une pointe acérée, en acier dur, qui raye le bois : cela supprime les erreurs dues à l’épaisseur du trait.

L’équerre

Elle permet avant tout de tracer les angles droits ; c’est un instrument que le menuisier utilise en permanence. Une bonne équerre à 90° comporte une branche graduée : elle sert aussi à mesurer et à vérifier les traçages.

Elle permet les reports : pour une coupe en milieu de planche, tracez sur chants après repérage et reportez sur parement et contre-parement avec l’équerre (il faut, bien sûr, que la planche soit parfaitement dressée). Les équerres à 90° présentent le plus souvent un talon permettant de tracer les angles à 45°. 24

La fausse équerre

Elle sert à tracer tous les angles de 0 à 180°. Elle est constituée de deux branches articulées et se règle à l’aide d’une grosse vis manuelle. Elle convient, par exemple, pour le traçage des queues-d’aronde. Il existe de fausses équerres, avec une lame coulissante, offrant plus de possibilités de traçage que la fausse équerre ordinaire. 

Le compas

Pour tracer les cercles ou les arcs de cercle (cintres) , utilisez un compas à pointe sèche ou un compas ordinaire. Il sert également à tracer les angles de 90° et de 45°, et permet aussi de vérifier la prise des mesures et les tracés (par exemple, le parallélisme de deux droites).

Le trusquin

Le trusquin sert à tracer une parallèle à un chant bien dressé. Cet instrument se compose d’une tige (pièce de bois de section carrée) munie d’une ou de plusieurs pointes traçantes, qui coulisse dans un plateau. Une petite clé permet de régler l’écartement entre pointe et plateau.

Pour tracer au trusquin, réglez d’abord l’écartement à l’aide d’une règle graduée ou par tâtonnement. Placez ensuite l’instrument contre la pièce et tirez vers vous, en appuyant légèrement pour que la pointe marque. Les trusquins à deux pointes sont destinés au traçage de deux parallèles (des mortaises, en particulier).

Autres traçages

Les cercles à découper sont parfois trop grands pour être tracés au compas. Il faut alors utiliser une ficelle, une pointe fine et un crayon. La pointe est enfoncée au centre du cercle ; la ficelle est attachée à la mine du crayon et à la pointe. Tracez en tenant la ficelle bien tendue. Une petite baguette de bois (couvercle de moulure électrique) peut remplacer la ficelle. Fixez la baguette à une extrémité par une pointe et percez à l’autre bout pour passer la mine du crayon.

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