Il est fréquent de voir de nombreuses personnes mener une lutte acharnée contre les mauvaises herbes. En effet, selon la superficie sur laquelle se déroule le travail, et le temps qui y sera consacré, il existe plusieurs façons de désherber ses extérieurs. En voici quelques-unes qui vous permettront d’obtenir des résultats probants.
Le désherbage thermique
Le désherbage thermique semble plus indiqué pour les grandes surfaces. Son principe est simple. Il consiste à tuer l’herbe en appliquant une forte chaleur, qui la brûlera et la fera désagréger et disparaître quelques jours après. Avec sa buse, l’utilisateur ne s’attaque qu’aux mauvaises herbes et ne risque pas d’endommager les bonnes. Le désherbeur thermique peut être électrique ou à gaz.
En plus de ne nécessiter qu’un entretien minimal, le désherbeur électrique permet un sarclage sans risque. Cependant, son fil de branchement ne le rend pas pratique. De plus, il ne peut s’utiliser tout le temps à cause des risques électriques.
Facile à porter, le désherbeur thermique au gaz peut quant à lui s’utiliser à tout moment. Par contre, son entretien nécessite beaucoup d’efforts et ses cartouches doivent être rechargées de façon régulière.
Recettes de désherbants naturels
Il existe notamment sur le net de nombreuses techniques qui sont annoncées révolutionnaires, mais qui ne semblent pas vraiment efficaces en matière de désherbage naturel. Les deux désherbants naturels qui ont réellement montré leur efficacité sont le bicarbonate de soude et le vinaigre blanc. Le premier est biodégradable et facile à utiliser. Tout en respectant le dosage prescrit, il vous suffira de saupoudrer par m² la plante à détruire et le tour est joué.
Il existe une autre technique conseillée pour limiter la prolifération des mauvaises herbes. Il s’agit du paillage qui consiste à recouvrir l’espace de paille de quelque nature que ce soit. En se dégradant, la paille enrichit le sol. Cette technique retient également l’humidité dans le sol.
Avant de passer à l’opération de désherbage, il est important de travailler quand le sol est humide, car cela facilite les opérations et empêche la destruction des plantes à préserver. Il est important d’enlever les déchets du désherbage pour empêcher que les mauvaises herbes enlevées ne repoussent.
En définitive, ces trois techniques de désherbage abordées dans ce billet ont chacune fait leurs preuves. Cependant, pour parvenir à des résultats satisfaisants, vous devrez bien les mettre en œuvre. Il est également essentiel d’éviter d’appliquer les solutions miracles vantées çà et là, car elles peuvent avoir des conséquences fâcheuses, tant sur les végétaux que sur votre personne.
Le désherbage manuel
Il s’agit d’une méthode précise et extrêmement sélective. Même s’il semble fastidieux et compliqué, le désherbage à la main est l’une des techniques les plus avantageuses. Il est adapté aux travaux sur surfaces réduites. Avec le désherbage manuel, le sol conserve tous ses éléments fertiles, et vous avez l’assurance que l’herbe ne repoussera pas après l’opération.
D’ailleurs, pour rendre plus simple cette technique, des outils ont été mis au point. Il s’agit du couteau-désherbeur, du tire racine, de l’arrache herbe ou encore du désherbeur écologique. Le couteau permet de soulever l’herbe avec ses racines. Le désherbage manuel peut également s’effectuer avec la gouge.
Composée d’un pommeau et d’une longue lame solide, cette dernière permet d’aller chercher loin les racines de la plante à éliminer. Son seul inconvénient réside dans le fait qu’elle ne peut s’utiliser que sur une plante à la fois. La gouge est conseillée pour les touffes de fleurs ou les petites surfaces. Quant à l’arrache-herbe, il permet de déraciner sans se courber. Avec ces outils, le désherbage manuel ne sera plus considéré comme une corvée.